mercredi 23 novembre 2011

Eugène aux entournures


A mon grand étonnement (et par le biais d'un site de statistiques), j'ai constaté que les recherches Internet portant sur la "chasse au lion" de Delacroix aboutissent sur mon blog. Souvenez-vous du billet que j'ai publié voici quelques mois. J'imagine les lecteurs interloqués face à une histoire de pneu crevé, de névrose familiale et de garage Peugeot où l'on se risque pétrifié d'effroi.
Du coup je me sens un peu imposteuse. Des internautes curieux s'imaginent trouver mille détails passionnants sur la vie et l'œuvre du peintre romantique. Ils croient tomber sur le blog d'une peinturologue réputée, d'une spécialiste mondiale de l'art du 19e siècle. Las, de chasse au lion, point. Le fauve dont il est question, stylisé, ne rugit que sur des capots d'automobiles.
Je m'en veux d'offrir de faux espoirs à ces dizaines de curieux, férus de peinture, et conçois leur déception et leur dépit. Il faut dire que certain fameux moteur de recherche dont le nom commence par un "g" ratisse large et ne fait pas spécialement dans la précision, j'ai pu le remarquer. Il vous soumet des suggestions hors de propos avant même que vous n'ayez tapé en entier l'objet de votre requête. Voilà comment de malheureux internautes, en toute innocence, atterrissent sur un billet où il est question de beaucoup de choses, mais fort peu du sujet qui les intéresse.
Je tenais à leur présenter mes excuses pour ce désagrément.


Illustration : image tirée d'une vieille pub pour les produits coiffants Timotei.