dimanche 9 janvier 2011

Almanach perpétuel du chat, un bien beau chat-deau

Le chat-fée norvégien, c'est Garance bien sûr !

J'ai des amis qui prennent soin de moi, contre vents et marées, et veillent à ce que je dispose d'une nourriture intellectuelle toujours fraîche et variée. Contre vents et marées, mais aussi contre les lenteurs et le cafouillage généralisé des acheminements postaux de ces dernières semaines. 
C'est chez un voisin que j'ai récupéré mon petit paquet que le postier avait déposé en mon absence.
Il contenait l'Almanach perpétuel du chat, repéré quelques semaines plus tôt dans une F**C.
Parce que mes amis connaissent, partagent et encouragent mes vices.
L'ouvrage est une merveille, un ravissement pour tous les amoureux des chats. Au fil des jours de l'année s'égrènent poèmes, citations, proverbes du monde entier, petites histoires amusantes ou touchantes, mais aussi conseils de soins à ces messieurs-dames et recettes, car le côté pratique n'a pas été oublié. Quelques emplacements sont réservés aux notes personnelles.

On fait la paix...

Mais surtout les illustrations tendres, fantaisistes et drôles mettent en scène le chat, les chats de toutes les races, dans toutes les situations de la vie quotidienne, se livrant avec grâce et brio à toute la palette des activités humaines ! Chaque page réserve une nouvelle surprise...
Ruez-vous sur ce joyau de délicatesse, d'humour et de poésie tant qu'il est encore disponible...
A garder longtemps.

Almanach perpétuel du chat, d'Emilie Bulard-Cordeau, aux éditions du Chêne.


 Trois ans ! Le temps file...

Et puis, oui, The Normand Bedroom a trois ans. Il est entré hier dans sa quatrième année. Honnêtement, je ne pensais pas mener l'aventure si loin. A vrai dire, lorsque je me suis lancée, je n'en savais rien, j'ignorais quelle tournure prendrait cette initiative bloguesque. Elle s'est révélée une belle aventure humaine.
C'est comme un ouvrage au tricot. Un jour je réussis une torsade archi-compliquée, un autre jour je lâche une maille. Mais l'ouvrage avance.

Un grand merci à vous tous pour votre fidélité.

mardi 4 janvier 2011

Au bilan neuf

Au revoir ou... bonjour ? 
(Oui, derrière ce sont les quais de Seine !)

2011.
2010 s'est enfuie. Qu'en reste-t-il, vu de ma Chambre Normande ?
Trente-cinq billets de bric et de broc, de hauts et de bas. Des joies et des peines, comme pour tout un chacun.
J'ai traversé 2010 les pieds ici, le regard et le cœur tournés vers la Normandie. Quelques petits séjours (pas assez à mon goût)  à Dieppe et à Rouen ont jalonné cette année. J'essaie de penser à ceux qui m'attendent, j'espère, en 2011.
De nombreux chats s'en sont allés, tant de frimousses que je ne verrai plus, autant de chagrins. Restent le manque et le souvenir... Heureusement l'arrivée inopinée d'Arwen et de Gobelin (dits "Joliebelle" et "Jolibeau"), deux jeunes gens pétulants, m'a distrait de ma peine et m'a mis du baume au cœur ! Ils sont merveilleux, certes, mais ils mettent un point d'honneur à grandir à toute allure. A quand les chats-bonsaïs ?
Il y eut la redécouverte ou plutôt la découverte de parfums qui jusqu'à présent m'étaient... passés sous le nez ! Au sens propre. Vol de Nuit en est un exemple. Je l'ai adopté après l'avoir longtemps dédaigné. Il me manquait sans doute la maturité nécessaire. Il faut pour le humer coller les narines contre celle (ou celui !) qui le porte : ce n'est pas un parfum très exupérant. J'ai été séduite en dépit (ou à cause de) son côté désuet, suranné. A noter qu'il est plus agréable selon moi à porter l'été que l'hiver : ses notes épicées, cuirées, son fond vanillé - allons-y tout de go, sa guerlinade - ressortent et s'épanouissent davantage à la belle saison. Un beau classique un peu nostalgique dont je me pare toujours avec plaisir.
Il y eut des lectures et des relectures. L'installation dans mon gourbi d'une bibliothèque dont je peux enfin ne pas me servir. Des virées dans la Somme, destination reposante d'une après-midi ou d'une journée. Je m'y suis trouvée nez à nez (enfin, c'est peut-être beaucoup dire) avec le Beluga, qui en matière de blair ne fait pas dans la demi-mesure, mais aussi avec les souvenirs de Tolkien et les traces de la Grande Guerre toujours profondément inscrites dans la terre picarde. Ce sont des lieux où je reviens volontiers.

Que la Somme est belle et paisible au couchant...

 
A Méaulte, on se garde bien de jeter l'Ancre...

Et les événements normands ?
Le Jour de l'An 2010 m'a donné l'occasion de faire connaissance de Maman Mule. Les blogs, c'est pas que du virtuel ! En mai, pas question de déroger aux adieux à la Jeanne, dont Rouen, la ville marraine, constituait l'une des dernières escales. En novembre, j'ai rencontré à Yvetot, non sans émotion, le "père" du détective privé norvégien Varg Veum, Gunnar Staalesen. Privilège de discuter de façon décontractée avec l'auteur et de repartir avec des bouquins dédicacés sous le bras !


 Un nom qui n'existe plus que dans les mémoires...

Et, last but not least, j'ai pu apercevoir à plusieurs reprises et même photographier les brebis de Douvrend et leurs cousines de Fréauville. Que du bonheur ! Comme on dirait en franglais : Douvrend, j'y go !


2010 s'est terminée sur une note gourmande et sucrée, avec une bûche de Noël chocolat-marrons-crème fouettée-meringues. Rien que ça. Je vous vois saliver d'ici. Si vous êtes intéressés par la recette, signée du chef Stéphane Reynaud, n'hésitez pas à me la demander !
Les appointements du goûteur sont en sus.


BONNE ANNÉE 2011 A TOUTES ET A TOUS !